C’était un matin de début d’automne, avec l’air frais qui piquait légèrement le visage. Je me préparais pour une longue balade en VTT dans la forêt profonde de la Mauricie, un endroit où les arbres centenaires et les sentiers de terre semblaient tissés par le temps lui-même. J’avais mon fidèle Kawasaki CFORCE 400 TOURING 2025, un modèle robuste et performant, parfait pour affronter les terrains escarpés et les surprises que la nature réserve.

Je pris le sentier le plus éloigné, un de ceux que peu d’autres aventuriers osaient emprunter. La brume du matin enveloppait les sous-bois, créant une ambiance étrange, presque magique. L’odeur de la terre humide, des feuilles décomposées et des pins s’intensifiait à chaque mètre que je parcourais. Mon VTT ronronnait, les suspensions amortissant chaque obstacle avec grâce, tandis que je progressais à travers les troncs inclinés et les racines exposées.

Au détour d’un virage serré, quelque chose attira mon attention sur le côté du chemin. Une silhouette obscure entre les arbres, une présence immobile qui semblait m’observer. Je freinais brusquement, me demandant si mon imagination me jouait des tours. Il s’agissait d’un cerf imposant, son regard fixé sur moi, comme s’il cherchait à me transmettre un message muet. À son bois pendait un sac en cuir ancien, usé par le temps. Intrigué, j’essayai de m’approcher lentement.

Alors que je le suivais à pied, le cerf s’éloignait avec lenteur, me laissant croire que je pourrais atteindre ce mystérieux sac. Soudain, il disparut derrière une haie de buissons denses, laissant derrière lui une atmosphère encore plus étrange. Déterminé, je poussai les branches et découvris une clairière cachée, baignée par la lumière douce du matin. Et là, au milieu de la clairière, reposait le sac en cuir.

En l’ouvrant, je découvris des objets qui semblaient tout droit sortis d’un autre siècle : une montre à gousset en argent ornée de motifs complexes, un carnet aux pages jaunies, et une photo noir et blanc d’un couple souriant devant ce qui ressemblait à une vieille auberge en bois. Sur la dernière page du carnet, des mots griffonnés attiraient mon regard : « À celui qui trouve ceci, continuez notre aventure là où elle s’est arrêtée, au bord du lac aux mystères. »

Saisi d’une curiosité irrésistible, je remontai en selle sur mon VTT, l’esprit absorbé par cette découverte. Le « lac aux mystères » était un lieu légendaire en Mauricie, mentionné dans des contes racontés autour des feux de camp. Selon la légende, il cachait un trésor perdu, enfoui par un couple amoureux qui n’avait jamais pu revenir le chercher. Mais était-ce vraiment un mythe ?

Je traçai mon chemin jusqu’au lac, sentant une excitation et une appréhension monter. En arrivant, le lieu dégageait une beauté énigmatique. Les arbres bordaient l’eau calme, et le reflet des montagnes créait une ambiance d’éternité. C’est alors que j’aperçus, sur le bord du lac, une pierre plate recouverte de mousse, et gravé dans la roche, un symbole qui ressemblait étrangement à celui de la montre.

Je posai le sac et observai le symbole sous la lumière tamisée. Comme si quelque chose m’appelait, je creusai doucement autour de la pierre, et là, sous une couche de terre humide, je trouvai une petite boîte en métal. À l’intérieur se trouvait une bague ornée d’une émeraude et une lettre d’amour rédigée à l’encre pâlie : « Que cet anneau lie nos âmes, même au-delà du temps. »

Cette découverte marqua pour moi bien plus qu’une simple balade en VTT. Elle devint une aventure inoubliable, une rencontre avec le passé et un lien mystérieux avec ceux qui avaient partagé cet amour éternel, figé dans la forêt de la Mauricie.